Un flux entrant d'investissement étranger direct (IED) d'un pays correspond au montant total des investissements réalisés par des entités étrangères dans ce pays, sur une période donnée (généralement une année). Cela peut inclure l'acquisition d'actifs ou d'entreprises locales, la création de nouvelles entreprises, ou encore l'expansion d'activités existantes par des entreprises étrangères.
La carte choropléthe bivariable ci-dessous montre la dynamique de l'IED dans les pays africains entre 1990 et 2023.
Globalement, la part de l'Afrique dans les flux d'IED mondiaux en 1990 ne représentait que 1,39% contre 4% en 2023. Le flux d'investissement en Afrique est resté ainsi très faible comparativement aux autres continents.
Par ailleurs, on constate que les pays qui disposent de ressources naturelles importantes notamment les hydrocarbures - Algérie, Gabon, Nigéria, RDC - ont connu une hausse des investissements.
L'Algérie riche en hydrocabure a vu les investissements étrangers passés de 40 Millions USD en 1999 à 1216 Millions USD en 2023.
La RDC portée par ses multiples ressources minières est passée d'une situation de désinvestissement en 1990 (avec un IED = -40 Millions USD) - à cause d'une grande instabilité politique et économique à la fin des années 1980 et au début des années 1990 - à une hausse des investissements 1635 Millions USD en 2023.
Afrique, continent très peu attractif pour les investisseurs
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